Le corps

La dimension de l’incarnation.

Dans le bouddhisme on dit qu’il est très précieux car c’est le véhicule pour toute notre vie. C’est comme si on nous donnait une voiture à la naissance et que nous devions en prendre soin. Si nous y faisons une petite bosse, nous devons la réparer. Le corps, c’est la vie qui prend s’incarne dans la matière..

Notre premier contact avec la réalité

Le corps est le premier contact avec la réalité à travers la porte des 5 sens. Marcher et être juste en lien avec le vu, rien que le vu, l’entendu, rien que l’entendu, les sons, les formes… Revenir à ce contact initial entre la réalité et nous…. C’est le contact, et l’observation de ce contact, comme en CNV, qui est le point de départ. Qu’est ce que j’ai réellement vu, réellement entendu ? Cela nous permet d’identifier ce qui se passe réellement et non ce que nous nous racontons.

Notre premier outil relationnel

Relation à soi

A partir de ce premier contact avec la réalité, des sensations nous indiquent ce qui est vivant en nous : de cette manière notre corps est notre repère intérieur et inaliénable. Il n’est pas si simple de mettre des mots sur ce langage peu explicable, mais si on apprend à l’écouter il peut nous en dire beaucoup. On a besoin de retrouver ce chemin de l’intérieur.

Relation aux autres et au monde

Le corps est notre réceptacle de la relation à la réalité.Retrouver le contact avec son corps, c’est se réapproprier sa relation au monde et aux autres. En pouvant établir cette relation sur une base claire et factuelle, en accord avec la réalité des choses telles qu’elles sont. Cela fait la différence.

Dans mes stages, j’invite les participants à chercher ce chemin de l’intérieur à travers des temps de prise de conscience des sens, des différentes parties du corps et de pratiques issues du taï chi, qi gong, etc.